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La valeur locative est un mécanisme fiscal suisse qui vise à compenser les désavantages fiscaux des locataires par rapport aux propriétaires de biens immobiliers. En effet, les propriétaires peuvent déduire de leurs impôts les frais d’entretien de leur bien immobilier ainsi que les intérêts débiteurs. En contrepartie, ils doivent payer des impôts sur des revenus locatifs fictifs. En Europe, un tel impôt est une exception absolue. Seuls le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne connaissent une forme d’imposition de la valeur locative. Cet impôt est cependant bien moins élevé qu’en Suisse ou ne concerne que les résidences secondaires.
En Suisse, la valeur locative est fixée par les autorités fiscales cantonales et repose sur la valeur locative du marché de biens immobiliers similaires. En général, elle se situe entre 60 à 70% du loyer usuel pour le lieu. Des facteurs, tels que l’emplacement, la surface, les équipements et l’année de construction, influent sur ce montant. Chaque canton a ses propres modèles de calcul, certains utilisant un régime forfaitaire, d’autres un procédé d’évaluation détaillé. Une estimation individuelle par l’administration fiscale est possible, notamment en cas de modifications, comme des transformations.