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Acheter? oui, vendre? ni oui ni non

L’intérêt pour la propriété du logement est demeuré élevé au cours des dernières années. Les intentions d’achat concrètes augmentent légèrement pour la première fois depuis 2020, tandis que les intentions de vente ont légèrement diminué. La majorité des personnes interrogées s’attend toujours à ce que les prix de l’immobilier continuent d’augmenter.

Les intentions d’achat augmentent légèrement, les attentes en matière de prix restent inchangées

Les prix de l’immobilier devraient continuer d’augmenter

Baisse des intentions de vente, en particulier dans les villes

À votre avis, comment les prix de l’immobilier vont-ils évoluer au cours des deux prochaines années? 

Après une légère hausse l’année dernière (21%), l’intérêt concret pour la vente est à nouveau en léger recul (19%), mais n’a pas encore retrouvé son étiage extrêmement bas des années Covid (17%). Un regard sur le cadre de vie permet de constater que si les intentions concrètes de vente sont toujours les plus élevées dans les zones urbaines (28%), elles ont aussi le plus baissé par rapport à l’année précédente (33%). Les intentions de vente en agglomération (20%, 22% l’année précédente) et à la campagne (15%, 16% l’année précédente) ne diminuent que légèrement.

Les baisses des taux directeurs rendent l’achat à nouveau attractif

Dans l’Étude sur le logement idéal 2024, nous avons vu que le retournement de taux d’intérêt a eu un effet négatif tant sur les propriétaires que sur les locataires. La Banque nationale suisse (BNS) avait procédé à cinq hausses des taux d’intérêt entre l’été 2022 et l’été 2023, faisant ainsi grimper les taux hypothécaires, ce qui a également eu des répercussions sur les loyers. L’augmentation des coûts de financement a fait baisser les intentions d’achat et augmenter les intentions de vente. L’année dernière, les signes étaient exactement inversés. Quatre baisses du taux directeur de la BNS ont fait chuter le niveau des taux d’intérêt de plus d’un pour cent, relançant ainsi les intentions d’achat, en particulier chez les locataires.

Trop grand, nouvelle étape de la vie ou au mauvais endroit 

Pour quelles raisons prévoyez-vous de vendre votre logement? 

Les motifs de la vente envisagée sont en premier lieu l’évolution des besoins, par exemple lorsque le bien immobilier est devenu trop grand (31%). Par rapport à l’année précédente, le départ à la retraite (29%, 17% l’année précédente) a fortement gagné en importance, tandis que la réalisation d’une plus-value (10%, 17% l’année précédente) a été nettement moins mentionnée comme motif de vente.

Pour quelles raisons prévoyez-vous de vendre votre logement?

Les finances sont également une raison importante de conserver le logement que l’on possède. Plus d’un tiers (37%), et en particulier les plus de 50 ans, ne veulent pas vendre parce qu’ils sont convaincus qu’ils ne peuvent pas se loger moins cher ailleurs. Le souhait de rester dans un environnement familier arrive en troisième position (33%), suivi de l’idée de léguer ou de transmettre un jour le bien immobilier (23%). Par contre, trouver un autre bien qui convient (5%) n’est guère cité comme obstacle à la vente.

La capacité financière à l’âge de la retraite devient de plus en plus un sujet de préoccupation

Ceux qui le peuvent restent dans la maison de leur cœur. C’est ce qu’a montré récemment l’Étude sur le logement idéal 2023 (voir page 22), dans laquelle une majorité de 55% des propriétaires ont indiqué vouloir rester dans leur maison après la retraite. Il n’y a tout simplement pas de raison valable de quitter son logement familier et de surcroît bon marché. Il est permis de douter que cela dure encore longtemps, car l’écart entre la hausse des prix de l’immobilier d’une part et la baisse des taux de conversion dans les caisses de pension d’autre part ne cesse de se creuser. La capacité à supporter l’hypothèque à l’âge de la retraite devient un défi majeur pour un nombre croissant de futurs retraités, en particulier pour ceux ayant effectué une nouvelle transaction immobilière au cours des dix dernières années. Ils ont payé nettement plus pour leur logement que ceux qui vivent dans leur logement depuis 30 ans, mais n’ont pas bénéficié d’augmentations de salaire correspondantes. Il est donc probable que plus le temps passe, plus les futurs retraités seront contraints de transmettre leur bien immobilier de manière anticipée ou de le vendre pour s’installer dans un logement plus petit.

*Référence photographique: Les photos de couverture des quatre chapitres (aperçu des thèmes) de cette étude sur le logement idéal ont été générées par l’IA.