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Le logement en tant que prévoyance vieillesse

De nombreux propriétaires investissent l’argent de leur caisse de pension dans leur logement. Il en résulte des lacunes dans la prévoyance vieillesse, qui ont des répercussions sur la capacité à supporter l’hypothèque à l’âge de la retraite. On vérifie souvent trop tard si l’épargne est suffisante pour réduire l’hypothèque ou combler les lacunes de prévoyance avant la retraite.

Le capital de la caisse de pension souvent immobilisé dans le logement

Environ un tiers (35%) des propriétaires interrogés âgés de moins de 65 ans déclarent avoir utilisé des fonds de prévoyance provenant de leur caisse de pension pour financer leur bien immobilier. Si 24% ont opté pour un retrait des fonds du 2e pilier, 11% ont préféré une mise en gage. Dans les deux variantes, on constate que plus les personnes interrogées sont jeunes, plus les fonds de la caisse de pension sont souvent utilisés pour l’achat d’un bien immobilier. Dans la tranche d’âge des 61 à 65 ans, ce chiffre est de 29%, alors qu’il est de 45% pour les 31 à 40 ans, soit près d’un financement sur deux.

Jan Kundert (Leiter Kunden- und Marktmanagement Schweiz)
«Chez Helvetia, nous tenons à ce que notre clientèle dispose de plusieurs moyens d’accès à l’information. L’analyse de prévoyance en ligne, par exemple, montre rapidement et facilement les lacunes de prévoyance et donne un bon repère que l’on peut explorer au besoin lors d’un entretien personnel.»
Jan Kundert, Chief Customer Officer Helvetia Assurances Suisse

Avez-vous déjà réfléchi à la question de savoir si vous pourrez encore vous permettre de vivre dans votre logement après votre départ à la retraite avec un revenu réduit?

Avec le retrait des fonds de la caisse de pension, le revenu de la rente diminue à la retraite, ce qui a des répercussions sur la capacité à supporter l’hypothèque. Parmi les propriétaires interrogés âgés de moins de 65 ans, 36% déclarent avoir réfléchi en détail à la capacité à supporter leur hypothèque après leur départ en retraite. Il est frappant, mais aussi tout à fait logique, que la proportion augmente avec l’âge, la forte hausse à 77% n’intervenant que chez les personnes âgées de 61 à 65ans. Une réflexion superficielle sur le sujet intervient plus tôt pour beaucoup, par exemple pour 35% des 31 à 40 ans. Seuls quelques-uns (2%) ne s’intéressent pas à la question de la capacité à supporter l’hypothèque après la retraite.

Un réveil (trop) tardif

Nous observons que de plus en plus de financements font appel à des fonds de prévoyance – désormais dans un cas sur deux. La prise de conscience du fait qu’un retrait du capital de la caisse de pension, en particulier, laisse une lacune et a donc de grandes répercussions sur la capacité à supporter l’hypothèque à l’âge de la retraite, n’est pas encore largement répandue. Certes, les trois quarts (77%) des personnes âgées de 61 à 65 ans déclarent avoir étudié en détail la capacité à assumer leur hypothèque après leur départ en retraite, mais seulement 37% des 51 à 60 ans. Cela surprend quand on sait que les remboursements correspondants dans la caisse de pension ou l’amortissement de l’hypothèque à l’âge de 60 ans ne peuvent généralement être réalisés qu’au prix d’énormes efforts d’épargne. C’est pourquoi nous recommandons de faire dès le moment de l’achat une analyse détaillée de la situation possible à la retraite. Au plus tard à l’âge de 50 ans, il convient d’examiner, dans le cadre d’une planification de la retraite, la durabilité de la capacité à supporter l’hypothèque à l’âge de la retraite et de prendre les mesures qui s’imposent afin de pouvoir rester chez soi le plus longtemps possible. Quiconque remet cette question à plus tard devra peut-être vendre sa maison, dans le pire des cas.

Tout le monde ne planifie pas sa retraite, loin s’en faut

Environ 11% des personnes interrogées qui possèdent un logement indiquent être financièrement à l’abri pour leurs vieux jours. Parmi les autres propriétaires immobiliers, certains se sont certes penchés sur le sujet (36% en détail, 31% superficiellement). Toutefois, seulement un peu plus d’une personne sur quatre (27%) âgée de 51 à 60 ans a planifié sa retraite, contre une petite moitié (47%) des 61 à 65 ans.

«La capacité à supporter l’hypothèque devient un sujet de plus en plus pertinent dans la perspective de la retraite. Ne pas s’y intéresser ou s’y prendre trop tard, c’est courir le risque de devoir vendre son logement. C’est en soi un argument de poids pour planifier sa retraite dès la cinquantaine.»
Jan Kundert, Chief Customer Officer Helvetia Assurances Suisse
*Référence photographique: Les photos de couverture des quatre chapitres (aperçu des thèmes) de cette étude sur le logement idéal ont été générées par l’IA.