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L’étude sur le logement idéal 2020 confirme nettement l’attrait pour la campagne : près de la moitié de la population suisse (45%) souhaite vivre en milieu rural. Il sera intéressant de voir si, en raison de la crise du coronavirus, cette tendance se reflète dans les chiffres de l’année prochaine. La grande majorité des sondé-e-s rêve d’une maison individuelle indépendante (54%), de préférence au calme, bien desservie par les transports publics et dans un cadre verdoyant. Ce type de logement a tout particulièrement les faveurs des jeunes et des locataires. La réalité montre toutefois que ce rêve n’est pas à la portée de tous en raison du budget limité (67%), de l’offre insuffisante (24%) ou de la situation familiale actuelle (14%). Résultat: pas moins de 40% des sondé-e-s se contentent, faute de mieux, d’un appartement ou d’une maison mitoyenne.
Parmi les locataires, le désir d’avoir leurs propres quatre murs est particulièrement prononcé, à 66 %. Un-e propriétaire sur trois prévoit également d’acheter un bien supplémentaire. Ces affirmations ont toutefois perdu de leur importance du fait de la crise du coronavirus, car entre-temps les soucis liés au travail et à la sécurité financière ont relégué au second plan le rêve de devenir propriétaire, notamment chez les ménages à faibles et moyens revenus. Ce désir de propriété s’explique essentiellement par les coûts de logement moins élevés (47%), la liberté d’aménagement (39%) et le besoin de garantie à un âge avancé (38%). On voit, une fois encore, que la propriété du logement est source de grosses économies par rapport à la location. Près des trois quarts des propriétaires dépensent moins de 20% des revenus bruts de leur ménage pour se loger.
Les propriétaires affichent un taux de satisfaction extrêmement élevé de 98%, 28% d’entre eux étant satisfaits et 70% même très satisfaits de leurs conditions de logement actuelles. Chez les locataires également, la satisfaction atteint un niveau important à 90%, dont 38% de personnes très satisfaites. De plus, les personnes qui vivent à la campagne sont plus satisfaites de leur habitat que les citadins et leur satisfaction quant au choix de leur logement a tendance à augmenter avec l’âge.
Autant les Suisses aiment leur bien immobilier, autant les conditions de vie changent souvent au plus tard après la retraite. Plus d’un-e propriétaire sur trois (36%) prévoit de vendre son bien immobilier une fois à la retraite. Ils/elles envisagent l’achat d’un bien plus petit, le passage à la location ou à un appartement offrant des services pour les seniors, voire l’achat d’un bien à l’étranger.